L’escrime artistique et de spectacle est la « quatrième arme » de la Fédération Française d’Escrime aux côtés du fleuret, du sabre et de l’épée. C’est une discipline qui vise à concevoir des enchaînements reproductibles avec un partenaire en ajoutant une théâtralité qui fera penser au public qu’il s’agit d’un adversaire.
La conception et la réalisation des combats s’effectue sans protection, hormis les gants. L’utilisation d’éléments d’armure vient pour l’historicité du costume et non pour le besoin de protection : tous les coups ayant leur parade, leur esquive ou leur impact joué théâtralement.
Les armes utilisées sont non contondantes avec une pointe arrondie. Pour les M13 et débutants M15, elles sont en bois.
Cette discipline est pour l’instant définie par la FFE pour deux grandes périodes :
– Médiévale : épée bâtarde, épée courte et épée longue.
– Grand Siècle : rapière, épée de cour, dague
Liée à l’Histoire, cette pratique peut amener vers le théâtre, la recherche de costumes et de scenarii… Elle peut-être une envie et une passion, point de départ vers d’autres découvertes.
En escrime artistique et de spectacle, les combats sont créés, répétés et écrits. On dit qu’ils sont réglés.
Cela distingue l’escrime artistique d’autres pratiques en costumes et répliques d’armes d’époque avec comme corollaire, l’utilisation d’équipements défensifs : le combat « non réglé », le combat « dynamique », le béhourd ou une partie des AMHE (Arts Martiaux Historiques Européen).
Des passerelles existent entre les AMHE et l’escrime artistique de la FFE, notamment dans la recherche historique des coups utilisés.